Naproxène : tout ce qu’il faut savoir

Le naproxène est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) très utilisé pour calmer les douleurs et les inflammations. Vous avez sûrement déjà entendu parler de lui, mais savez‑vous vraiment comment il fonctionne et comment l’utiliser en toute sécurité ? On répond à toutes ces questions sans jargon compliqué.

Quand le naproxène est‑il indiqué ?

On le prescrit souvent pour les maux de dos, les arthrites, les douleurs musculaires et les crampes. Il est aussi efficace contre les douleurs dentaires et les règles douloureuses. Si vous avez une inflammation qui rend vos mouvements difficiles, le naproxène peut être une bonne option, à condition de suivre les recommandations.

Posologie, effets indésirables et précautions

En général, la dose adulte varie entre 250 mg et 500 mg deux fois par jour, avec un maximum de 1500 mg sur 24 h. Prenez le comprimé avec un grand verre d’eau et, si possible, après le repas pour limiter les irritations gastriques. Les effets secondaires les plus fréquents sont les maux d’estomac, les nausées et les maux de tête. Si vous ressentez des vertiges, des saignements inhabituels ou une douleur thoracique, arrêtez et consultez immédiatement.

Le naproxène n’est pas recommandé aux personnes qui ont déjà eu des ulcères gastriques, des problèmes rénaux ou cardiovasculaires. Il faut également éviter de le prendre avec d’autres AINS, l’alcool ou certains antidépresseurs comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), car le risque d’effets indésirables augmente.

Pour les enfants, le naproxène n’est généralement pas indiqué avant 12 ans, sauf avis médical. Les femmes enceintes, surtout au troisième trimestre, doivent s’abstenir de le prendre, car il peut affecter le fœtus et augmenter les saignements lors de l’accouchement.

Si vous avez besoin d’un traitement de longue durée, votre médecin pourra vous prescrire le naproxène à dose réduite et surveiller votre fonction rénale et hépatique régulièrement. Un suivi régulier permet de détecter tôt les éventuels problèmes et d’ajuster le traitement.

Un bon moyen de limiter les effets gastriques est d’associer le naproxène à un protecteur d’estomac comme le oméprazole, mais seulement si votre médecin le recommande. Ne faites jamais d’auto‑médication prolongée sans avis professionnel.

En cas d’incident, conservez toujours la notice du médicament. Elle décrit les interactions majeures, les signes d’alerte et les consignes en cas de surdosage. En cas d’overdose, contactez immédiatement les urgences ou le centre antipoison.

En résumé, le naproxène est un allié efficace contre la douleur et l’inflammation, à condition de le prendre correctement, de respecter la dose et d’être attentif aux signaux de votre corps. N’hésitez pas à discuter avec votre pharmacien ou votre médecin si vous avez le moindre doute ; ils sont là pour vous aider à choisir le meilleur traitement pour votre situation.

Cal Jacobson

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